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L’Union nationale à la croisée des chemins
From: 1968 in Canada
$2.50
Après le décès de Maurice Duplessis et celui de Paul Sauvé, suivis de l’élection de Jean Lesage et de son « équipe du tonnerre », rien ne va plus pour l’Union nationale, qui semble condamnée à rester dans l’ombre de la Révolution tranquille. Contre toute attente, l’Union nationale revient au pouvoir en 1966, au plus fort de la Révolution tranquille. Dirigée par Daniel Johnson, l’Union nationale n’avait pas dit son dernier mot… mais le destin non plus. En 1968, Daniel Johnson est terrassé par une crise cardiaque. Tout est à refaire. Dans ce texte, je m’intéresse aux tentatives de l’Union nationale, à la croisée des chemins, de s’affirmer sur le plan mémoriel, entre 1959 et 1968. Alors que la reconfiguration mémorielle en cours durant la Révolution tranquille bat son plein, l’enjeu est de taille ; il en va de la survie de l’Union nationale, menacée qu’elle est sur tous les fronts.
Contributors
Alexandre Turgeon
Alexandre Turgeon est présentement chercheur postdoctoral à l’Université de Montréal financé par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (2018-2020). Spécialiste des enjeux politiques liés à la mémoire, il mène actuellement des recherches sur les liens entre l’histoire, la mémoire collective et les médias sociaux. Il a été chercheur postdoctoral à l’Université d’Ottawa financé par le Fonds de recherche du Québec – Société et culture (2015-2017), Killam Visiting Professor of Canadian Studies à la Bridgewater State University (2017) et titulaire de la Fulbright Distinguished Chair in Québec Studies à SUNY Plattsburgh (2018).
